Pourquoi ? Comment ?
Qui sont les partisans de la zone d'activités ?
Ils sont salariés, agriculteurs, en recherche d'emplois ou artisans, chefs d'entreprise, pêcheurs, issus de Daoulas et des communes environnantes. Combien sont-ils ? Jeudi soir, une cinquantaine de personnes se sont réunies sur le site. Le collectif annonce avoir recueilli près de 500 signatures pour la création de la Zac. Ses membres ont distribué une lettre à signer. On y lit, entre autres : « Par la présente, j'apporte mon plein et entier soutien au Plu de Daoulas et notamment à la création de la zone artisanale et commerciale de Reun ar Moal. »
Quels sont les arguments du collectif ?
Une Daoulasienne, installée depuis six ans dans la commune, dit avoir fait le choix d'une commune à la campagne : « Mais avec des services et de l'emploi. Je pense à ceux qui viendront après nous. » Les partisans de la zone mettent effectivement en avant la création d'emploi et le développement économique. Sans la zone, estiment-ils, la création de nouveaux emplois à Daoulas serait compromise. La consommation de terres agricoles ? Ils en sont conscients, mais contre-argumentent : selon eux, délimiter une zone dédiée à l'activité artisanale et économique pour les vingt prochaines années évitera un étalement anarchique. Ils mettent également en avant le travail réalisé sur les aménagements bocagers et l'inscription dans le paysage des bâtiments.
Quelles actions le collectif va-t-il mettre en oeuvre ?
Sa priorité est de se structurer et de se donner un porte-parole. Présent sur Facebook, le collectif veut se faire connaître et ainsi inciter les citoyens à s'exprimer à l'occasion de l'enquête publique qui se déroule jusqu'au 15 mai. Ce samedi, des membres distribueront des tracts en ce sens.
Contacts : collectif.adele@gmail.com ; facebook.com/CollectifAdele
Nelly CLOAREC.
Ouest France
ZAC entre Daoulas et Irvillac