Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

KELEIER IRVILHAG

KELEIER IRVILHAG

Informations municipales de la commune d'Irvillac 29460


Le Conseil Général souhaite-t-il pérenniser la fracture numérique ?

Publié le 7 Avril 2010, 08:24am

Catégories : #INFOS DIVERSES

80 % des "NRZAO" placés en zones semi-urbaines principalement sur Brest Métropole Océane, tel est le projet du Conseil Général pour réduire la fracture numérique !

  

le monde rural finistérien sera-t-il, encore une fois, laissé pour compte dans le développement des technologies numériques !!

 

article du Télégramme de ce jour :

 

Le conseil général du Finistère entend combler la fracture numérique en privilégiant le Wimax. Une technique sans fil de transmission via des ondes hertziennes que d'autres départements ont abandonnée au nom du principe de précaution. La nocivité des ondes faisant débat.

Le conseil général du Finistère s'est engagé à réduire la fracture numérique en couvrant les zones non éligibles au haut-débit. Comment? En mettant le paquet sur le Wimax, une technologie basée sur un système de réception-émission antennaires. Comme le WiFi, mais en beaucoup plus puissant. Ce procédé qui, contrairement à la fibre optique, ne nécessite pas le creusement de tranchées et la pose de fourreaux, permet de couvrir assez rapidement un territoire en friches. Récemment, les élus du département, à l'unanimité, ont décidé d'engager 15M€ pour ce projet. Il prévoit le déploiement de 97 stations émettrices et devrait permettre à tous les Finistériens, dans un an et demi, de bénéficier d'un débit de 2 mégabits garanti. 40.000 lignes téléphoniques en seraient aujourd'hui privées. En parallèle, une boucle fibre optique de 269 kilomètres sera tirée pour préparer l'arrivée du très haut débit (lire ci-dessous).

Privés de télé!

Certaines voix s'élèvent contre ce programme. C'est le cas du collectif pour le haut-débit à la Pointe d'Armorique qui regroupe une dizaine d'associations du pays de Brest. «Le Wimax, qui plafonne à 2 mégabits, semble être bridé dans la course au haut-débit, déclare Yann Bizien, président du collectif. Il ne permet pas l'accès à des services comme la TV via internet ou la TV haute définition. De plus, la pollution électromagnétique, même si elle est plus faible que celle de la téléphonie mobile, reste un élément majeur de notre refus de cette technologie». Les membres du collectif restent vigilants. Sur leur secteur, au relief assez prononcé, le Wimax serait inadapté. Ils espèrent que c'est le NRA-Z0 (noeud de raccordement des abonnés en zone blanche), proposé par France Télécom, qui sera retenu. Cette technique, très efficace, consiste à booster les connexions téléphoniques classiques en délocalisant le central dans un local installé à proximité des abonnés lésés.

Des départements font demi-tour

Dans l'Hexagone, de nombreuses collectivités ont décidé d'interrompre leur programme Wimax au profit du NRA-ZO. C'est le cas de la Drôme, où380 antennes devaient être installées. Mais aussi de l'Indre-et-Loire, de la Corse, de la Somme, de la Vienne, de la Dordogne, de la région Auvergne... Parfois au nom du principe de précaution. Certaines études réalisées sur la nocivité des ondes faisant froid dans le dos. Et incitant le milieu associatif à se mobiliser fortement. C'est le cas en Charente, où le collectif Sstop 16 porte le fer contre le conseil général. «Les antennes relais émettent des ondes pulsées en haute fréquence irrégulières et désordonnées qui peuvent entraîner des troubles», expliquait, il y a quelques jours, DanièleChevrel, présidente de l'association, à nos confrères de Sud-Ouest. Plus souvent, ce sont les questions de fiabilité et de rentabilité qui sont mises en avant. Ainsi, dans la Drôme, le Wimax s'est heurté au relief capricieux du département. Dans le Gard, le conseil général a attaqué en justice la société HDRR (filiale de TDF) qui s'est désengagée de sa délégation de service public. Selon l'élu chargé du numérique dans le département, le programme, qui concernait 188 communes, n'était pas assez rentable pour les actionnaires. Autre problème, et non des moindres, certains fabricants de matériels boudent cette technologie. C'est le cas de Nokia, Alcatel-Lucent et Nortel qui ont décidé de réduire considérablement leurs investissements dans ce secteur. «Il y a un retard à la fois sur les équipements de réseaux et sur les terminaux, expliquait, il y a quelques mois à l'AFP Pierre Carbonne, de l'Institut de l'audiovisuel et des télécoms en Europe (IATE). Des choses existent mais il manque des équipements à grande échelle et stables». Selon Axione, l'entreprise chargée de déployer le Wimax sur le département et dans les Hautes-Pyrénées, aucun problème de livraison n'a été rencontré jusqu'à présent. «Les industriels avec qui on travaille sont fiables. Pas de souci à avoir de ce côté-là». À présent, les principaux opérateurs mettent tous les espoirs dans le LTE ou Long Term Evolution, la future norme de réseau mobile de quatrième génération (4G). Un procédé qui permettrait d'atteindre avec son ordinateur les 80 mégabits. Voire plus. Soit l'équivalent de la fibre optique. Comme elle, le LTE permettrait de véhiculer des offres Triple Play (Internet, Téléphonie, Télévision). Seul inconvénient, la bande passante serait partagée par les utilisateurs présents dans une même zone.

  • Didier Déniel

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Articles récents