Plusieurs solutions sont envisagées pour proposer cette fameuse montée en débit. Des solutions hertziennes, filaires sont possibles. Il est possible d'augmenter les débits sur la paire de cuivre de France Télécom. L'une des premières solutions consiste à rapprocher le site où se situe les équipements des usagers. Cette solution, anciennement appelée NRA-ZO est remplacée par la solution NRA-MED. Toutefois ces deux termes signifient à peu-près la même chose.
Les NRA-ZO ou MED sont des sous répartiteurs reliés au NRA principal. La différence entre les deux se situe au niveau du raccordement entre le NRA et le sous répartiteur. D'un côté la liaison peut se faire par le cuivre, tandis que pour le MED, c'est systématiquement la fibre optique qui sera installée. Cette solution de montée en débit permettra à terme d'offrir un débit d'au moins 10 Mbit/sec à plus de 90% de la population derrière les équipements concernés.
Les habitations éligibles aux NRA-MED sont les sous répartiteurs dont la distance se situe à plus de 2 km du NRA. L'aménagement d'un site en NRA-MED devrait se situer entre 30.000 et 50.000 €.
Une autre technologie envisagée pour la montée en débit serait le VDSL2. Cette technologie n'est toutefois toujours pas validée, mais avance à grand pas. Le VDSL2 pourrait faire son apparition dès le débit de l'année 2012. Le VDSL2 est un protocole de transmission de données utilisant la paire de cuivre France Télécom. Cette technologie permettrait une vitesse maximale théorique de 100 Mbit/sec en full-duplex, avec une distance maximale entre le DSLAM et l'utilisateur de 3500 mètres. En production, le VDSL2 pourrait apporter du 50Mbit/s sur des zones pavillonnaires en France (56% de la population).
Curieusement, le VDSL2 est déployé en Europe de façon massive, alors que la France est à la traine. La Belgique déploie cette technologie depuis 2008. L'Allemagne et la Finlande annonce un déploiement commercial.