Une étude récente réalisée par le groupe Ginger Environnement (Aix-en-Provence), à la demande de la communauté de communes du pays de Landerneau-Daoulas, met en évidence les problèmes de circulation dans le secteur de Daoulas. Située au fond d'un bras de mer,
cette commune est le passage obligé pour beaucoup de véhicules pour se rendre dans les communes voisines de Logonna, Irvillac et L'Hôpital-Camfrout.
Le nombre d'habitants de ces communes connaissant une forte croissance, il est à craindre que la saturation de la circulation dans le passage du bourg n'aboutisse à des mesures autoritaires.
L'absence de transport en commun urbain dans ces communes a pour conséquence l'utilisation excessive des voitures particulières. La création d'aires de covoiturage n'apporte qu'une faible atténuation du trafic.
Le rapport constate qu'en moyenne le nombre de voitures utilisant la RD 770 dans la traversée de l'agglomération est de 1 540 véhicules à l'heure (720 véhicules vers la sortie, 820 dans le sens entrant). « Cette circulation très dense devrait encore augmenter de 28 % dans les dix années à venir, si les projets de création de zone artisanale et de lotissements se concrétisent. »
De plus, la sécurité des piétons et des cycles devrait aboutir au rétrécissement de certaines chaussées, ce qui aura pour conséquence de diminuer la fluidité de la circulation automobile « Parmi les leviers d'action, en dehors de la révision des projets d'urbanisation (zone d'activité en particulier), le report modal devra être recherché par le développement des transports collectifs interurbains routiers et ferrés, la création d'une halte ferrée, desservie par une navette reliant le parc de covoiturage, la zone d'activités et le collège », conclut le rapport.
Infos: Ouest-France