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KELEIER IRVILHAG

KELEIER IRVILHAG

Informations municipales de la commune d'Irvillac 29460


Ils ont donné leur vie pour la patrie, le 16 août 1944 ..

Publié par COMMUNE D'IRVILLAC sur 23 Août 2014, 08:05am

Catégories : #INFORMATIONS MUNICIPALES

Ils ont donné leur vie pour la patrie, le 16 août 1944 ..

Tous les cinq ans, Irvillac et Le Tréhou partagent une matinée de commémoration en l'honneur des résistants morts au combat. À Irvillac, le 16 août revêt un caractère particulier, puisqu'ils sont tombés à proximité du lieu où se déroule la cérémonie.

Samedi, à 9 h 15, le maire, accompagné de personnalités politiques, a invité le cortège à emprunter la rue du 16-Août-44 pour rejoindre le monument où sont gravés les noms des résistants. Une jeune fille a nommé solennellement chacune des dix-huit « victimes de la barbarie nazie », dont un Ukrainien venu combattre avec la compagnie Jean-Riou de La Feuillée, alors stationnée à l'école.

Irvillac a perdu deux des siens dans ces combats : Jean Le Gall et Urbain Guermeur. La sonnerie aux morts et Le chant des partisans ont précédé La Marseillaise puis, à l'issue de la cérémonie, les participants ont été conviés à se rendre au Tréhou poursuivre la commémoration.

« Caché derrière une croix »

Jean Maingam, de la délégation de La Feuillée, a rappelé que, « parmi les résistants, certains avaient tout juste 17 ans. Le capitaine Riou, tué quelques jours avant les combats du 16 août, avait été remplacé à la tête de la compagnie par le capitaine Plassart. »

Parmi les anciens combattants d'Irvillac (Yves Cann est décédé l'an dernier), Albert Lemoigne se souvient de ces terribles moments : « J'avais 16 ans et j'étais allé chercher du pain au Tréhou. C'est à mon retour que j'ai aperçu la colonne allemande. Caché derrière une croix, j'ai vu les Allemands ramasser une femme allongée sur la route... »

Un autre témoignage est relaté dans les Mémoires des anciens maires du ays de Daoulas. Jérôme Denniel, décédé en début d'année, avait alors 14 ans : « La récolte battait son plein et j'accompagnais de bonne heure une charrette pour prendre le blé au champ, quand nous avons rencontré des résistants au carrefour de Malanty [...]. Vers 11 h, je rentrais avec le chargement de blé quand mon attention fut alertée par le bruit d'une fusillade lointaine en provenance du bourg du Tréhou [...]. Une fusillade beaucoup plus rapprochée a ensuite éclaté, en provenance du carrefour de Guerniel. Plutôt brève, elle fut suivie d'un ronflement de moteurs, approchant du bourg d'Irvillac. Bientôt, un feu nourri d'armes multiples résonna avec une intensité telle que les explosions se confondaient en un roulement continu. Des balles perdues sont passées près de moi, dans le champ de trèfle où je m'étais réfugié, pour finir dans le talus ! »

infos: Ouest-France

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